Passerelle au-dessus de la Neckar

Inspirée de l'observation des tiges de roseaux sur le rivage, notre idée pour la conception du pont est née : la tige d'un roseau se plie au vent et se balance légèrement sur l'eau vers la rive opposée. Le vent fend la tige en ses fibres. Une des fibres commence à se balancer, s'enroulant en larges arcs autour de la tige.

Comme les fibres du roseau, le pont se balance de l'autre côté de la rivière.

D'un point de vue fonctionnel, ce pont forme la route directe à l'Ouest de la vieille ville de Heidelberg, du centre-gare à l'Université en passant au-dessus de la Neckar. En même temps, il offre des espaces de vie sur les rives et au-dessus de l'eau. Grâce à sa construction en filigrane, il se fond dans le paysage urbain de Heidelberg. En soi, il peut devenir un autre point de repère.

Il devient une sculpture conçue pour être vécue, atteignant sa partie la plus spectaculaire au-dessus de la rivière.

Les différents espaces urbains et paysagers et la conscience de se "balancer" au-dessus de l'eau permettent de ressentir la "légèreté du voyage" à cet endroit.

L'idée directrice de la feuille de roseau pivotante et la séparation conséquente qui en résulte entre la piste cycliste et la piste d’aventure qui invite les visiteurs à s'attarder de haut en bas est non seulement une caractéristique particulière de la conception architecturale, mais représente également une construction économique, compte tenu de la surface de circulation supplémentaire gagnée.

La construction du pont présente un comportement très naturel en ce qui concerne les vibrations verticales et horizontales et ne nécessite donc aucune construction d'absorption coûteuse. En outre, tous les scénarios de dommages causés par le navire à la superstructure et aux piliers peuvent être vérifiés sans problème.
Les interventions dans les zones arborées et dans les biotopes sont limitées à ce qui est absolument nécessaire et compensées par des reconstructions paysagères.